Mon dodo
LÂCHE TA FATIGUE !
Sommeil et vie étudiante, des mots qui a priori ne vont pas très bien ensemble… Quand on devient étudiant, et, pour beaucoup, indépendant, il y a tout à voir et à vivre. De nouvelles choses à explorer… et à gérer. Pas le temps de dormir, on se reposera ce week-end. Si on a le temps. Et souvent on ne l’a pas, et la fatigue s’invite, s’installe dans le quotidien, met ses pantoufles et grignote peu à peu votre belle énergie et votre année scolaire.
Parce que le sommeil des étudiants est un enjeu essentiel, Merinos s’est associé à LMDE, la Mutuelle des étudiants, pour l’opération Lâche ta fatigue. L’occasion de faire le point sur la question et de vous donner les moyens d’optimiser votre sommeil.
Pourquoi dormons-nous moins pendant la période étudiante ?
M : Entre les exigences des études, la vie sociale, personnelle et parfois professionnelle, les semaines étudiantes sont intenses. Problème : en 2020, les journées ne font toujours que 24h.
Alors parfois -toujours – moins dormir c’est gagner du temps. On vit sa meilleure vie, tard, sans penser au réveil du lendemain, on discute, on scrolle, les aiguilles tournent et c’est ainsi que 38% des étudiants dorment moins des 7h/nuit recommandées. La dette de sommeil s’allonge au comptoir et la fatigue vous tient pour ne plus vous lâcher. Adieu belle humeur, concentration, motivation !
Pourquoi le sommeil est-il si essentiel pour nous ?
M : On sait aujourd’hui que sommeil et performances scolaires sont étroitement liées : un manque de sommeil avéré va -entre autres- altérer le fonctionnement de régions du cerveau liées à l’attention, à la concentration et à la capacité à réaliser des tâches simultanées. De quoi saboter les apprentissages… et alourdir la journée. L’heure de votre coucher, la durée et la qualité de votre sommeil vont donc avoir un impact direct sur votre quotidien mais aussi sur vos résultats. Un maître mot pour que cet impact soit positif : ré-gu-la-ri-té.
Comment rattraper le sommeil de la semaine ?
M : Nous l’évoquions le mois dernier, il ne suffit pas de dormir plus le week-end pour éponger la fatigue de la semaine. Notre horloge interne n’étant pas friande des grands écarts, elle va nous le faire savoir plus ou moins discrètement (somnolence, humeur de dogue, motivation en berne, etc.). Pour limiter la casse, on peut se lever 1h plus tard le samedimanche ou s’octroyer une petite sieste – on connaît son pouvoir – mais mieux vaut garder des horaires de sommeil réguliers la semaine et un réveil le dimanche matin (même si ça rime avec inhumain).
Comment se créer de bonnes conditions de sommeil ?
M : La quantité de sommeil est une chose, la qualité en est une autre ! Il est donc essentiel d’instaurer les conditions d’un repos optimal. Un check up s’impose et il commence par votre lit ! Vérifiez qu’il vous convient en termes de confort et de dimensions, en effet, une literie inadaptée ou trop ancienne ne vous apportera pas le soutien nécessaire et vous privera d’une récupération suffisante. En un mot, vous aurez beau dormir plus, vous serez toujours fatigué.
Intéressez-vous aux facteurs extérieurs comme la température de la chambre : elle doit avoisiner les 18°C pour ne pas perturber votre sommeil. De la même façon, l’obscurité et le calme seront de précieux atouts. S’ils ne sont pas de mise, hop ! un masque de sommeil + une paire de boules Quiès = le tour est joué.
Comment nous endormir rapidement … ?
Ces conditions remplies, on va chercher à faciliter l’endormissement, en prenant une douche chaude 1h30 avant par exemple. Une fois couché-e, lumière baissée, faites le vide dans votre tête, relâchez vos muscles, respirez calmement, fermez les yeux et… déconnectez. Oui, même si on est fusionnels (surtout si on l’est), on fait lit à part avec son téléphone/son ordinateur, car la lumière bleue n’est douce ni pour les yeux, ni pour la sécrétion de mélatonine -l’hormone qui donne le signal de l’endormissement. Instaurez un « couvre-feu digital » (oui, vous en êtes capable !).
Et si au bout de 20 minutes vous ne dormez toujours pas, levez-vous et revenez quand vous serez prêt-e à dormir.
… et être en forme dès le réveil ?
Première chose : même si elle est extrêmement tentante, bannir la fonction snooze de son réveil. Même si c’est dur, mieux vaut se lever du premier coup ! On peut aussi poser son réveil loin de son lit… pas d’autre choix que de se lever pour l’éteindre. Et puisqu’on est déjà debout, autant le rester, et boire un verre d’eau qui va réhydrater le corps et faciliter sa mise en route.
On peut aussi faire diversion en instaurant une nouvelle routine matinale : séance de sport, lecture, méditation, petit-déjeuner élaboré… à vous de trouver un programme qui vous fait du bien et vous motive ! Le fait de se lever pour autre chose que pour aller travailler peut changer la donne.
En cas d’urgence, vous pouvez toujours compter sur notre stratégie anti-réveil difficile.
Et maintenant, au lit !